jeudi 29 décembre 2011

Jeanne Bourin : Le grand feu



A la fin du XIè siècle, dans la région de Blois, Isambour La Belu, une brodeuse, rencontre l'amour en la personne de Bernold, un maître verrier. Comme elle est destinée à un autre, il l'enlève, l'épouse, lui donne des enfants. Un amour passionné va les lier pendant de nombreuses années jusqu'au jour où Bernold abandonne le foyer conjugal pour suivre une jeune ensorceleuse de quinze ans, au visage d'ange. Isambour résiste à la détresse, à l'abandon et aux hommages empressés de quelques soupirants. Elle espère le retour de son mari et il reviendra, mais dévoré par le "mal des ardents".


Mon avis :


On plonge dans cette époque du moyen-âge avec bonheur. L'auteure s'est longuement documentée sur cette période avec une multitude de détails sur les vêtements, la médecine, les habitations. Aussi sur la ville de Blois, sur Adèle, la fille de Guillaume le Conquérant, sur la civilisation courtoise.
On entre dans la vie des artisans, verriers, meuniers, maçons. Et celle des femmes, les brodeuses par exemple, leur quotidien avec les nombreux enfants qui apportent joie et peine, la mortalité infantile était très fréquente. Les mariages bien souvent arrangés.
Cette histoire est bien écrite, très prenante. L'auteure utilise aussi quelques mots du vocabulaire de l'époque. On entre vraiment dans la vie de ces gens, on s'imagine vivre à cette époque.
Une très belle histoire d'amour. Isambour est remarquable.
A lire sans hésiter.



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