Un jeune homme auteur de poèmes est amoureux de l'artiste en herbe de son lycée, Kathy. Deux de ses camarades se font passer pour la jeune femme et le piègent. Ils le violent. Vingt-ans plus tard, le poète est devenu un photographe. Il est aussi devenu un tueur obsessionnel. Il repère des jeunes femmes seules, pénètre leur intimité et les assassine en faisant passer leurs morts pour un suicide. A chaque crime, il envoie un présent à Kathy qui est devenu libraire et ne se doute de rien... Personne ne semble pouvoir le stopper. Sauf Lloyd Hopkins. Surnommé par ses collègues Lloyd le dingue, Hopkins est doté d'une intelligence remarquable et d'une intuition à la limite du surnaturel. Il est obsédé par le crime, le sexe et la nuit. Marié et père de trois fillettes, il accumule les aventures avec les femmes qui croisent sa route... Il tombe un jour par hasard sur un des meurtres du poète mais là où les autres ne voient qu'un suicide lui devine être sur la piste de quelque chose de plus énorme.
Mon avis :
La première partie du roman soit l'agression du poète est à la limite du supportable. Se poursuit la description de Lloyd, le policier, l'homme ses faiblesses, sa femme, ses filles et ses collègues. Sa lutte acharnée dans les bas fonds, des drogués, des homosexuels, des meurtres de Los Angelès. Une intelligence hors du commun, tourmenté par la recherche du pur, du propre. Une faille cependant, le bruit la musique l'effraient, pour quelle raison... Le tueur, il tue sans pitié, sans état d'âme cruellement. On entre dans cette deuxième partie avec appréhension, tant le récit était violent, mais petit à petit il perd en intensité et devient supportable. On est scotché à l'histoire, aux personnages torturés et complexes. Un roman noir remarquable d'un auteur effrayant, dérangeant, c'est Ellroy égal à lui-même. Les deux autres romans de cette trilogie pourraient nous informer sur l'évolution de Lloyd Hopkins. A lire.
Un film a été tiré de ce roman en 1988, réalisé par J.B. Harris, avec James Woods, Lesley Ann Warren et Charles Durning.
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